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  • Photo du rédacteurJohn Desmeules

Les PME

Dernière mise à jour : 2 févr. 2022

Les petites et moyennes entreprises représentent une force très importante pour l’économie, la formation, l’innovation et le dépassement de soi.


Créer, développer ou racheter une PME, c’est une expérience magnifique. Qui peut se révéler un exercice périlleux dans la mise en place, mais très enrichissant sur plusieurs plans, que cela soit pour les domaines de la fiscalité/comptabilité, les contrats de travail, les directives locales et environnementales ainsi que les relations et les développements envers la clientèle.


Les PME, en Suisse, représentent plus de 3 millions d’emplois, dont plus d’un tiers sont des microentreprises, soit des lieux avec entre 1 et 9 collaborateurs.

Ces petites structures représentent plus de 98% des parts de marché dans le secteur primaire, un petit 90% dans le secteur tertiaire et environ 80% dans le secondaire.


La majeure partie de ces sociétés travaillent de manière locale, c’est vital de les maintenir en parfaite santé. En leur facilitant quelques tâches, surtout bureaucratique. Par exemple, en évitant de répéter la même opération pour plusieurs obligations de conformité.


Ces PME sont un moteur très important pour notre économie, et comme tout moteur, plus leur entretien est simple, plus c’est facile de les faire durer.


Il faut absolument maintenir une attractivité fiscale pour ces entreprises, afin de leur permettre d’investir. Également, maintenir une équité avec d’autres acteurs du marché, je pense ici à l’état. Les employés, d’un secteur privé comme public, doivent pouvoir bénéficier des mêmes garanties ; congés, deuxième pilier. Il n’est pas correct que des secteurs, non soumis à la concurrence, puissent bénéficier de prestations plus importantes.


Je pense aussi au congé parental. Depuis le 1er janvier 2021, les pères qui exercent une activité lucrative ont droit à un congé de deux semaines. Cette situation convient à une grande majorité de ces microentreprises.

Mais, que se passerait-il, si une initiative pour un congé parental de 34 semaines passe la rampe des urnes ? Certes, il y’aurait des compensations financières, mais une partie des coûts seront toujours à charge de la PME, sans compter le fait que des travaux ne peuvent pas être exécutés sans main d’œuvre. Il faut donc pourvoir à ce manque, cela engendre inévitablement d’autres charges supplémentaires pour ces structures, qui ne pourront pas répercuter ces coûts sur leurs produits de vente.


La force de notre pays, de notre canton et nos régions se forge grâce à la solidité de nos entreprises. Elles sont créatrices de richesse.

Vous pouvez compter sur ma pleine et entière contribution au maintien et au renforcement de nos PME.



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